La nécessité d’être en bonne santé

Pour donner un de ses reins, il faut être en bonne santé. Plusieurs examens médicaux viennent vérifier si le potentiel donneur est assez en santé pour que le prélèvement du rein n’ait aucune conséquence néfaste sur sa santé future.

Pour beaucoup de personnes qui souhaitent faire un don de rein, ces examens représentent un grand défi et une source de stress non négligeable. Bien qu’elles soient prêtes psychologiquement à faire un tel don de vie, leur santé, quant à elle, empêche ces personnes à poser ce geste. Parmi les obstacles les plus fréquemment rencontrés, mentionnons le tabagisme et l’excès de poids. Il est très fréquent que les fumeurs et les personnes en surpoids ne puissent pas faire un don de rein.

En effet, le tabagisme peut véhiculer un grand nombre de maladies notamment reliées aux poumons. Il en va de même pour l’excès de poids, en cause dans l’apparition du diabète de type 2 ainsi que de l’hypertension. Ces deux maladies sont les deux principales causes (à 50 %) de l’insuffisance rénale terminale.

Pour faire un don de rein, il convient avant tout de bien entretenir son corps et d’être en santé afin de protéger le plus possible le seul rein qui restera.

Pour arrêter de fumer, le site jarrete.qc.ca vous aidera dans votre démarche. Sachez que faire de l’exercice 30 minutes par jour vous aidera grandement à arrêter définitivement la cigarette.

Si vous souhaitez perdre quelques kilos en trop et adopter de saines habitudes de vie, l’organisme québécois à but non lucratif ÉquiLibre saura vous guider pas à pas.

De plus, vous pouvez consulter ce répertoire constitué de professionnels reconnus (œuvrant dans le réseau de la santé et en pratique privée) qui ont choisi de se perfectionner sur la question du poids et de l’image corporelle. Ceux-ci peuvent vous guider dans l’amélioration de votre santé et votre bien-être, vous aider à mieux comprendre les causes de votre surplus de poids ou à développer une relation plus saine avec la nourriture, le tout dans le cadre d’une démarche de changement personnalisée!

Pour aller plus loin, visitez notre section Ressources

Des risques très minimes voire quasi nuls

Toutes les chirurgies, quelles qu’elles soient, comportent un certain risque si minime soit-il. Dans le cas d’un prélèvement d’un rein, les risques de complication sont très bas puisque la chirurgie se fait dans une situation non urgente et que le donneur est en excellente santé.

Les complications pouvant survenir au cours de toute chirurgie comprennent notamment l’infarctus du myocarde, l’accident vasculaire cérébral et les hémorragies. Parmi les complications qui peuvent survenir dans les jours suivant la chirurgie, on retrouve la thrombophlébite profonde (formation d’un caillot sanguin dans une veine de la jambe), l’embolie pulmonaire (migration du caillot sanguin dans les poumons) et les infections.

Les risques qu’une complication importante survienne au cours d’une chirurgie de prélèvement d’un rein ont été évalués à celui d’une chirurgie d’ablation de la vésicule biliaire, c’est-à-dire un risque de décès extrêmement bas de 0.03 % (soit de 3 sur 10 000).

Toutes les précautions sont prises avant, pendant et après la chirurgie pour diminuer les risques au maximum, identifier et traiter les complications si elles surviennent, le plus rapidement possible.

L’aspect financier